Rassembler, modeler, sculpter la matière pour la mettre en lumière.

Préparation éditoriale

Ce travail de préparation des contenus (texte + images) se fait en amont de la mise en pages. Il varie de façon proportionnelle au projet.

Préparation des contenus éditoriaux

Un roman par exemple ne présentera pas le même type de préparation éditoriale qu’un beau livre rassemblant plusieurs contributeurs spécialistes d’un domaine, qu’il s’agira d’encadrer, de coordonner en termes de planning, de suivi et de validation des contenus.

Un texte peut nécessiter une simple relecture de contrôle avant l’envoi du fichier pour être mis en pages, ou inversement nécessiter un travail de refonte partielle ou totale pour parvenir à une version plus aboutie.

L’iconographie requiert de son côté un traitement délicat de photogravure. Si la qualité des photographies ou dessins n’est pas suffisante pour garantir une reproduction soignée, il est possible de procéder à des achats auprès de banques d’images, d’agences, de photographes ou dessinateurs pour compléter les contenus existants.

préparation éditoriale

Mon expérience des métiers de l’éditorial ainsi que ma formation littéraire ont entretenu
ipso facto mes inclinations naturelles à défendre le bon usage de la langue comme la belle maquette.

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Exemple :
Préparation éditoriale

Biarritz & la mode. La haute couture et la mode sur la Côte basque, de 1854 à nos jours, par Nathalie Beau de Loménie, Atlantica, 2015

Quelquefois l’idée d’un livre naît d’un témoignage, d’une expérience insolite qui mérite d’être relatée. Quelquefois c’est la matière comme des photos éparses, des lettres, qui peuvent inciter à prendre la plume, à se lancer dans un récit de vie.

Cet ouvrage richement illustré et documenté est consacré à la relation particulière que la ville de Biarritz entretient avec l’histoire de la haute couture. L’auteure se trouve être la petite-fille de la créatrice de la marque « Germaine Couture Sport », installée dans la ville impériale au même titre que  les plus grands couturiers de l’époque comme Poiret, Lanvin, Courrèges, Chanel, etc.

Tel un bâtiment dont les fondations ne sont pas encore visibles, en concertation avec l’auteure, nous sommes parvenues petit à petit à échafauder un plan suivant l’ordre chronologique des différentes périodes au cours desquelles ateliers et boutiques de luxe ont répondu à la demande d’une clientèle venue du monde entier. L’ossature du livre étant esquissée, l’histoire pouvait commencer à s’écrire.

L’auteure me soumettait les textes que je relisais avec soin, en m’attachant tantôt à synthétiser des passages trop détaillés au risque de la redondance, tantôt à développer des idées donnant un éclairage pertinent, complémentaire.

Pour soutenir le rythme de la maquette, nous avons recherché des titres avec un sens de la formule efficace, percutants.

Concernant l’iconographie, l’alternance des photos en quadrichromie avec des croquis, dessins de modèles de couturiers mettait en valeur la présentation de l’ensemble. Il était important aussi de créer une maquette connotant l’ambiance et le faste de cette époque où Biarritz concentrait toutes les têtes couronnées d’Europe.