Huiler tous les rouages et aussi chaque maillon de la chaîne.

Suivi de fabrication

Le suivi de fabrication est essentiel : il consiste à défendre la qualité du texte autant que sa mise en forme pour viser un résultat optimal.

Un professionnalisme à forte valeur ajoutée

Une vue d’ensemble et le souci constant du détail
Toutes ces années en tant que responsable éditoriale m’ont donné une vision globale de la production mais aussi fragmentée, du moindre détail. Comme en photographie,  un suivi du projet avec une focale alternativement
« grand-angle » ou « macro ».
 

Pour quantité d’ouvrages, dont les contraintes et cahiers des charges n’avaient rien de commun, j’ai répondu à la problématique du livre : trouver la forme visuelle la plus juste et la plus appropriée au propos. Mais j’ai également suivi l’avancée du travail au plus près, intervenant à tout moment de la production, pour réajuster une maquette sans élégance, rehausser la lisibilité d’un titre, vérifier le grain d’un papier, corriger jusqu’à la moindre virgule, et réagir dans le feu de l’action. Des interventions multiples pour donner le soin que le  texte comme la maquette exigent. 

La qualité de la coordination
Outre une expertise et des compétences techniques indispensables à la réalisation des ouvrages, Optima édition démontre des qualités de dialogue, d’écoute, qui facilitent la coordination entre les différents corps de métiers. Parler le même langage, savoir donner des directives ou argumenter ses remarques, permet la fluidité du dialogue et d’avancer en efficacité. 

Le sens de l’esthétisme
Entourée de nombreux collaborateurs, tous aussi chevronnés que talentueux, Optima édition adjoint à son sens de l’exigence un sens de l’esthétisme favorable à la créativité des projets qui lui sont confiés.

maison d'édition
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Préparation éditoriale
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Maquette

L’exigence du texte

Plus de 800 titres sont passés entre mes mains. Pour chacun d’eux, je me suis appliquée à défendre la qualité du texte autant que sa mise en forme. J’ai veillé à la clarté, au strict respect de la langue française et de ses usages en typographie (densité, harmonisation du gris typographique, veuves, orphelines, césures, lignes creuses). J’ai corrigé une densité désagréable, une maquette sans créativité.

Toutes ces interventions ajoutées les unes aux autres rehaussent la valeur du texte, apportent une plus-value.

Optima édition met son expertise
au service du texte et des contenus éditoriaux.

Suivi de fabrication
Suivi de fabrication

Titres
Dans un souci d’optimisation, il demeure important toutes catégories de livres confondues, de réfléchir à des énoncés ou sentences judicieuses pour l’échelle de titres. Celle-ci vient sous-tendre la structure de l’ouvrage, établit une grille de repères au fur et à mesure des lignes et pages de texte. Autrement dit, il est bon de marquer des arrêts.

Quand ces titres additionnent sens de la formule et présentation graphique séduisante, la maquette remplit sa fonction de clarté et valorisation des contenus. « La titraille » joue un rôle d’autant plus important quand il s’agit d’une couverture. Cette mise en valeur des mots dynamise le style, impacte le désir du lecteur.

Je me souviens chez Masson des livres avec une hiérarchie de titres importante, du texte en annexes, dans lesquels la moindre erreur d’unité de mesure, de cliché de radio, pouvait avoir des conséquences préjudiciables. La cohérence des niveaux de titres est un critère majeur qui garantit la mise en compréhension des contenus.

Exemple :
Suivi de fabrication

« Le Goût de la vie en héritage. Mémoires d’une femme moderne des années 30 à l’orée du XXIe siècle », Monique Bidault, Biarritz, 2020.

Monique B. avait pris soin de noter en suivant un ordre chronologique les événements qui lui semblaient importants à consigner. Ces feuillets une fois rassemblés et ramenés à un format de livre standard représentaient pas loin de 700 pages. Elle fit appel à moi et me demanda de l’aider à réaliser « le livre de sa vie ». J’ai recherché dans mon réseau l’imprimeur le plus à même de m’accompagner dans ce projet. Il s’agissait d’un tirage n’excédant pas 100 exemplaires en numérique, qui n’offrait pas toutes les possibilités que peut permettre un tirage en offset. Petit à petit, je suis parvenue à arrêter un format proche des formats de littérature générale, soit 17 x 24 cm, qui pouvait contenir jusqu’à 550 pages avec un papier bouffant, un papier offset passe moins bien en numérique et aurait donné un effet « gondolé ».


La forme du livre étant définie, il s’agissait maintenant d’accompagner l’auteure à opérer des coupures. Monique a commencé à supprimer certains passages, mais il fallait couper encore davantage de texte. Je me suis attachée à écarter les digressions contreproductives resserrant l’histoire sur le personnage. Le livre y gagnait en intensité. Ensemble nous sommes arrivées à environ 550 pages.

Le livre structuré en sept parties déroulait les étapes de sa vie. Monique avait fait le choix de démarrer la plupart des paragraphes par des petits titres qui introduisaient l’idée qui allait suivre. Cela donnait du rythme et ces repères facilitaient la lecture. Il était important de rehausser la pertinence des titres, en veillant à ce qu’ils soient efficaces, concis. Ce sont ces interventions sur les titres de chapitres, intertitres qui sous-tendent le travail d’un auteur.

La couverture requiert un traitement délicat non seulement d’un point de vue graphique mais aussi dans le choix du titre. Monique B. en avait plusieurs en tête qu’elle me suggéra :
« Avant d’oublier », « Ma vie à bras le cœur », « Histoire d’une vie pas ordinaire », « Ma vie au fil des jours », « Le livre des années » etc. Des titres qui pouvaient convenir mais qui ne la différenciaient pas d’une autre personne, qui ne faisaient pas ressortir son trait de caractère, soit une soif inextinguible de connaissances. Une énergie vitale, une ouverture au monde, dont elle souhaitait rendre compte par ce livre à ses deux petites-filles.
Au-delà de son histoire qu’elle déroule au fil des différents postes qu’elle occupa à l’étranger, en Grèce, au Koweït, au Zimbabwe, Monique rapporte avec passion tout ce qu’elle découvre suscitant chez elle une attention particulière.

Un livre généreux qui brosse avec un formidable luxe de détails la fresque d’un monde aujourd’hui révolu. Aussi voici le titre que je lui ai proposé :

« Le Goût de la vie en héritage. Mémoires d’une femme moderne des années 30 à l’orée du XXIe siècle ».

 

Le goût de la vie
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le gout de la vie